750 grammes
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Plume-pudding

Gastronomie

21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 17:45

ingrédients

4 jaunes d'oeufs
1/2 L de lait
1 gousse de vanille
125 g de sucre
40 g de maïzena ou de farine fluide
10 g de beurre

matériel

casserole
fouet
saladier
chinois
cuiller en bois

Versez le lait dans une casserole et à l'aide d'un couteau, grattez au-dessus l'intérieur de la gousse de vanille fendue en deux dans le sens de la longueur. Laissez la gousse entière dans le lait et portez-le doucement à ébullition.
Dans un saladier, battez au fouet les jaunes d'oeufs avec le sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse, augmente de volume et devienne mousseux.
Tamisez la farine ou la maïzena au-dessus du saladier et mélangez délicatement.
Enlevez la gousse de vanille de la casserole. Versez le lait bouillant dans le saladier en remuant avec le fouet. Reversez le tout dans la casserole et faites cuire à feu doux en remuant sans arrêt avec une cuiller en bois.
Quand la crème bout vraiment, retirez-la du feu et versez-la dans un saladier. Piquez le morceau de beurre au bout d'une fourchette et passez-le sur toute la surface de la crème (pour empêcher qu'une pellicule se forme pendant le refroidissement).
Laissez refroidir et utilisez la crème comme bon vous semble.

Remarque

Cette crème ne se mange pas seule, mais entre dans la préparation de nombreux desserts : éclairs, choux à la crème, garniture de tartes aux fruits, gâteaux fourrés, mille-feuilles...



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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 16:59

ingrédients

150 g de farine + un peu pour rouler la pâte
50 g de sucre
60 g de beurre doux
1 jaune d'oeuf
sel

matériel

saladier
rouleau à pâtisserie (à défaut, un verre lisse)

Mélangez et amalgamez rapidement tous les ingrédients, formez une boule. Mieux vaut  placer la pâte au frais une ou deux heures avant de l'abaisser, mais ce n'est pas indispensable.
Farinez-vous bien les mains ainsi que la boule de pâte et aplatissez-la avec la main. Abaissez-la et garnissez-en un moule bien beurré ou recouvert de papier sulfurisé.
Faites une jolie bordure avec les doigts:



Cuisson de la pâte seule : 20 min au four préchauffé à 180 °C (th. 6). Prenez soin de recouvrir le fond de tarte de papier sulfurisé et de haricots secs pour l'empêcher de gonfler et de dessécher.

Remarque :

Une sorte de pâte sablée, d'une tenue parfaite et d'une consistance légèrement croustillante sur les bords.

Garnissez des fruits de votre choix, suivant la saison :

- quetsches (dénoyautez les fruits et disposez-les peau vers le bas ; saupoudrez de sucre vanillé)
- abricots (même démarche ; ajoutez quelques dés de beurre salé)
-mirabelles (idem)
- pêches (faites-les cuire à part dans une poêle au beurre salé avec quelques cuillers à soupe de sucre et du sucre vanillé ; faites cuire la pâte à part, recouverte de papier aluminium, et garnissez-la des pêches)
- fruits frais d'hiver (faites cuire la pâte seule et laissez-la refroidir ; garnissez-la de crème pâtissière maison parfumée au rhum puis de fruits d'hiver : rondelles de kiwis et d'oranges, quartiers de mandarines, demi-lychees, morceaux de rondelles d'ananas)
- fraises de saison
(faites cuire la pâte seule et laissez-la refroidir ; garnissez-la de crème pâtissière maison puis de garriguettes ou de maras des bois lavées et équeutées. Saupoudrez-les de sucre en poudre)


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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 16:40

ingrédients

2 belles pommes (granny smith ou golden)
150 g de farine
80 g de sucre
2 cuillers à soupe de cassonade
15 cL de lait
2 gros oeufs
140 g de beurre salé
1 sachet de levure chimique
1 lichette de rhum ambré (ou du calvados, ou du cognac)

matériel

poêle
petite casserole
fouet
saladier
moule à manqué de 22 cm de diamètre (ou plat à gratin carré)
papier sulfurisé

Epluchez les pommes, enlevez le coeur et coupez-les en dés grossiers. Faites fondre 40 g de beurre dans une poêle et faites-y cuire les pommes à feu moyen quelques minutes, pour les faire blondir. Flambez les pommes avec l'alcool choisi.
Faites fondre 50 g de beurre. Mélangez la farine et la levure dans un saladier, ajoutez-y le sucre, le lait et les oeufs entiers. Mélangez au fouet. Incorporez le beurre fondu et continuez à mélanger.
Beurrez le moule avec un peu de beurre. Taillez le papier sulfurisé pour le disposer au fond du moule. Beurrez-le aussi. Versez la ^pate dans le moule. Répartissez les pommes sur le dessus sans les noyer dans la pâte.
Allumez le four à 200°C (th. 7) en enfournant le gâteau dans le four encore froid. Faites cuire 35 min. Sortez le gâteau, saupoudre-le de cassonade et faites-le cuire encore 5 min. Vérifiez la cuisson en piquant un couteau dans la pâte ; la lame doit ressortir sèche. Mangez le gâteau tiédi ou froid.

Remarque

Un gâteau vraiment délicieux, facile à réaliser, parfait pour le goûter, original dans l'utilisation des pommes.


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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 16:15

ingrédients

100 g de chocolat noir corsé (par exemple Lindt 70 %)
6 oeufs (2 entiers, 1 jaune, 4 blancs)
1/4 L de lait
35 g de farine
80 g de sucre
un peu de beurre pour le moule
sel

matériel

fouet
batteur électrique
moule à soufflé

Faites fondre au bain-marie le chocolat cassé en morceaux et versez-y le lait.
Dans un saladier, mélangez les deux oeufs entiers, le sucre et la farine. Versez le chocolat au lait dans le saladier en remuant au fouet. Reversez le tout dans la casserole et faites bouillir sans cesser de mélanger au fouet, pendant 2 ou 3 minutes, jusqu'à ce que la crème épaississe. Laissez bien refroidir.

Montez les blancs en neige avec une pincée de sel puis incorporez-les délicatement à la préparation au chocolat.
Préchauffez le four à 200° C (th. 6-7). Beurrez le moule et versez-y la préparation jusqu'à 1 cm du bord. Lissez la surface et enfournez pour environ 1/4 d'heure (voire un peu plus : surveillez la cuisson). N'ouvrez pas le four en cour de cuisson et servez le soufflé dès qu'il est cuit ; un soufflé ne souffre aucun retard.

Remarque

Délicieux accompagné d'une crème anglaise et/ou d'une salade d'oranges.
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 15:58


Attention : réfrigération de quelques heures

ingrédients

Réalisez une crème anglaise (voir recette) en gardant les 6 blancs d'oeufs.
75 g de sucre glace
sel

matériel

une grande casserole
batteur électrique
saladier.
écumoire

Montez les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel, en ajoutant progressivement le sucre glace.
Faites chauffer une grande casserole d'eau, sans atteindre l'ébullition. A l'aide de deux cuillers à soupe, formez six boules de blancs en neige et placez-les à la surface de l'eau chaude. Laissez cuire un petit peu et retournez-les. Les blancs doivent être bien fermes au toucher, comme de la mousse expansive. Récupérez-les à l'aide d'une écumoire et placez-les au réfrigérateur environ une heure, sans les écraser et en les préservant des odeurs éventuelles des autres aliments.



Au moment de servir, sortez la crème anglaise et les blancs cuits du réfrigérateur. Versez la crème au 2/3 dans de jolies coupes à dessert et disposez par dessus les îles de blancs en neige. Servez bien frais.



Remarque


Une douceur incomparable pour un dessert très raffiné.
Vous pouvez l'agrémenter en saupoudrant quelques amandes émondées sur les blancs et/ou des zestes d'orange confite (en ce cas, parfumez la crème avec un peu de liqueur d'orange).
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 15:20

ingrédients

120 g de farine
120 g de sucre
120 g de beurre + 20 pour le moule
4 oeufs
1 sachet de levure chimique
1 sachet de sucre vanillé
zestes d'un citron
sel

matériel

moules à madeleines
casserole
saladier
fouet
cuiller ou spatule en bois
une petite louche

Faites fondre les 120 g de beurre.
Dans un saladier, cassez les oeufs, ajoutez-y les sucres et le sel. Battre le mélange au fouet jusqu'à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux.
Ajoutez la farine et la levure, puis les zestes. Mélangez rapidement avec une cuiller en bois, car la pâte ne doit pas être trop travaillée. Lorsqu'elle est devenue bien lisse, ajoutez le beurre fondu et mélangez bien.
Préchauffez le four à 210°C (th. 7).
Beurrez les moules et versez-y la pâte (avec une petite louche), qui doit atteindre les 3/4 de chaque moule.
Enfournez pour environ 10 min. Les madeleines doivent être dorées. Si besoin, laissez cuire un peu plus en baissant un peu le four.
Démoulez les madeleines encore chaudes et laissez-les refroidir.

Remarque

Vous pouvez ajouter à la pâte quelques gouttes de fleur d'oranger ou de rhum, et remplacer les zestes de citron par des zestes d'orange. Un délice avec le café, le thé ou le chocolat chaud.

Et voici l'inévitable et célébrissime extrait de "la madeleine" de Proust, ou le souvenir réfugié dans les sensations gustatives...

II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. II est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. [...] Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C'est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l'esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. II est en face de quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s'enfuit. Et, pour que rien ne brise l'élan dont il va tâcher de la ressaisir, j'écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j'abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s'élever, quelque chose qu'on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c'est, mais cela monte lentement ; j'éprouve la résistance et j'entends la rumeur des distances traversées. Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit. Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.

Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.



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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 15:04
Attention : repos de la pâte (2 H)

ingrédients

100 g de farine
150 g de farine de sarrasin
1 sachet de levure de boulanger
3 oeufs
20 cL de lait
10 cL de crème fraîche
80 g de beurre
1 cuiller à café de sucre
sel et poivre

matériel

une petite poêle à blinis (pas indispensable)
casserole
saladier
fouet
une petite louche

Faites tiédir le lait. Ajoutez-y la levure et une cuiller à soupe de farine. Mélangez et laissez reposer environ 1 H.

Faites fondre 50 g de beurre. Versez dans un saladier le reste de farine de blé et la farine de sarrasin. Ajoutez-y le mélange qui a reposé, une cuiller à café de se, une de poivre et une de sucre. Mélangez au fouet et ajoutez la crème fraîche et le beurre, mélangez à nouveau.
Couvrez d'un torchon et laissez reposer la pâte dans un lieu tiède (par exemple le four légèrement chauffé puis éteint) pendant environ 1 H.

Faites chauffer un peu de beurre dans la poêle à blinis (à défaut, une grande poêle anti-adhésive ou une plaque à raclette) et versez-y une petite louche de pâte. Faire cuire environ 1 min par face ; les blinis doivent être dorés  mais moelleux. 
Au fur et à mesure que vous faites cuire les blinis, disposez-les dans un plat en les recouvrant de papier aluminium pour les garder tièdes.
Garnissez-les et servez aussitôt.

Remarque

Une saveur incomparable par rapport au même produit acheté, qui accompagnera parfaitement le saumon fumé, les rillettes ou les oeufs de poisson, le poisson fumé (hareng, maquereau) et paraît-il, le caviar. N'oubliez pas une pointe de crème fraîche épaisse citronnée.
Les blinis sont une sorte de pâte à crêpe : comme les crêpes et les gaufres, mieux vaut les déguster aussitôt cuits ; le lendemain, ils sont moins bons. Vous pouvez cependant les passer un peu au four pour les réchauffer.
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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 18:59


ingrédients


une belle poule vidée et plumée, âgée d'environ 2 ans, avec foie et gésier
10 à 12 oeufs
un pain blanc de 500g rassis (mais pas trop dur)
100 g de ventrèche mixée ou de chair à saucisse
8 petites carottes
1 poireau
2 gros oignons jaunes
6 échalotes
2 grosses tomates
quelques branches de céleri
une botte de persil
gros sel
sel fin
poivre
vermicelles pour la soupe en entrée

ingrédients pour la sauce aux câpres

une petite boîte de câpres
3 échalotes
1 corps gras (huile, beurre, margarine...)
1 cuiller à soupe de farine
quelques cuillers de concentré de tomate
sel, poivre

matériel

le pot exprès et son couvercle
un robot mixeur
un saladier
du gros fil, une aiguille et un dé à coudre
une petite casserole

Lavez les légumes et épluchez-les, à l'exception des tomates.
Mettre environ 10 L d'eau à chauffer dans le pot (l'eau dépasse la moitié de la hauteur du récipient) avec plusieurs pincées de poivre et de gros sel (l'équivalent de deux creux de main de chaque).
Plongez les légumes (carottes, poireau, oignons, tomates, céleri) dans l'eau encore froide et laissez cuire à couvert.
Pendant ce temps, préparez la farce. Mixez le pain en plusieurs fois avec l'échalote, le persil, le fois et les gésiers, et versez le tout dans un grand saladier. Ajoutez du sel fin (un creux de main environ) et du poivre et mélangez bien. Ajoutez la ventrèche mixée ou la chair à saucisse, puis les oeufs, petit à petit, en remuant avec une grande cuiller, jusqu'à ce que la farce ait une consistance homogène et souple.



Sortez la poule du frigidaire.



Enlevez au couteau les surplus de gras jaune si nécessaire. Farcissez-la des deux côtés. Si vous n'avez pas assez de place, pratiquez deux ouvertures en passant la main entre la peau et les blancs. Recousez ensuite la peau des deux côtés. Au niveau du croupion, vous pouvez boucher auparavant l'orifice avec un morceau de croûte de pain.



Plongez la poule par les pattes dans le pot et refermez le couvercle.



Laissez cuire plus de deux heures, en surveillant la cuisson. Rectifiez l'assaisonnement.

Avant de servir la poule, préparez la sauce aux câpres dans une petite casserole. Faites revenir les échalotes émincées finement dans un corps gras. Lorsqu'elles sont dorées, ajoutez une cuiller à soupe rase de farine et diluez le tout avec une grosse louche du bouillon de poule. Ajoutez le concentré de tomate, jusqu'à ce que la sauce prenne une belle teinte rouge sombre. Salez, poivrez, ajoutez les câpres et prolongez la cuisson de 5 min. Servez la sauce chaude.

Dressez les morceaux de poule découpée et les tranches de farce dans deux grands plats de service, avec les carottes à part.


Servez en entrée le bouillon de poule avec du vermicelle.

Remarque

Un plat du terroir savoureux, à réserver aux cuisiniers avertis...







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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 21:47

Attention : réfrigération de la pâte (quelque heures)

ingrédients


400 g de sucre
400 g de beurre salé de qualité supérieure (type "Le Paysan), mou
400 g de farine fluide (minimum)
4 gros oeufs = 1 jaune
2 sachets de sucre vanillé
1 sachet de levure chimique
vanille en poudre
un peu de lait
de l'angélique confite en dés

matériel

une grille à gâteau
2 saladiers
un fouet
une spatule
un rouleau à pâtisserie
un pinceau de cuisine

Dans un saladier, mélangez le sucre à un peu de beurre. Ajoutez les 4 oeufs et battez vivement au fouet.
Ajoutez l'angélique et le sucre vanillé, mélangez. Ajoutez le reste du beurre, qui ne doit pas formez de grumeaux. Mélangez.
Ajoutez progressivement 400 g de farine et la levure, en brassant la pâte avec une spatule, jusqu'à obtenir une pâte homogène. Si besoin, rajoute de la farine en soulevant les bords de la pâte à la spatule. Formez une grosse boule à la main dans le saladier sans trop presser la pâte.
Transvasez-la dans un autre saladier, couvrez-la d'un torchon et placez-la quelques heures dans le bas du réfrigérateur.

Préchauffez le four th 6, 190 °C.
Divisez la pâte en 4. Formez des boules. Sur un plan de travail fariné, abaissez au rouleau les boules de pâte légèrement farinées, en disques d'environ 1 cm d'épaisseur.
Farinez-vous les doigts, puis pincez le tour de chaque galette pour dessiner une sorte de crénelage.


Avec un grand pinceau, badigeonnez la surface des galettes d'un mélange de jaune d'oeuf et de lait.
Dessinez à la fourchette des rayures comme ci-dessous.


Enfournez pour 15-20 min : les galettes doivent être bien dorées.

Remarque

De la vraie galette bretonne, en format familial...





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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 21:23

Attention: temps de trempage des raisins secs

ingrédients


750 g de farine
500 g de raisins secs
250 g de sucre
125 g de beurre + pour le moule
6 oeufs
2 sachets de levure chimique
un pot de 250 g de crème fraîche épaisse
1 bonne pincée de sel (le creux de la main)
rhum brun
vanille en poudre

matériel

2 moules à cake
four
grand saladier
spatule

La veille ou l'avant-veille, mettez les raisins à tremper dans du rhum dans un récipient fermé. Mettez le récipient dans une bassine remplie d'eau bien chaude.

Mélangez la farine, le sucre et le sel dans un très grand saladier. Creusez  un puits au centre et versez-y la levure et une grosse pincée de vanille en poudre. Cassez-y ensuite les oeufs et ajoutez-y 8 cuillers à soupe de crème fraîche avant de crever les jaunes.
Mélangez le milieu du puits à la spatule en bois. Au bout d'un moment, il vous reste encore un gros anneau de farine, et au milieu, vous avez une bouillie molle et homogène.
Préchauffez le four th 6.
Faites fondre le beurre et ajoutez-le au milieu du puits. Continuez à mélanger. Ajoutez les raisins et mélangez à nouveau. La pâte doit être collante et épaisse.
Beurrez généreusement les moules. Remplissez-les aux 2/3 environ.
Enfournez les cakes sur la grille du milieu, en long, et faites-les cuire environ 3/4 d'heure. Ils doivent bien lever, être dorés et la pointe d'un couteau doit en ressortir sèche.

Remarque

Bretonne ayant fêté ses 80 ans, fine cuisinière, Jeanne réussit l'exploit de faire des cakes où les raisins ne tombent pas dans le bas de la pâte. Elle aime les laisser rassir avant de les déguster, tout comme sa galette à l'angélique.
Elle fait toujours deux cakes à la fois, question de consistance et de tour de main, mais voici les proportions approximatives qu'elle m'a données pour réaliser un seul gâteau (vous verrez qu'il ne suffit pas de diviser par deux...):
300 g de farine          70-80 g de beurre (3 cm de large sur la plaque)
90 g de sucre              1 sachet de levure chimique
3 oeufs                       2 cuillers à soupe de crème fraîche
250 g de raisins           sel



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